Charles d'Ille : Notes historiques sur le 1er Bataillon de la mobile des Bouches-du-Rhône et sur l'insurrection arabe en 1871

- '156 - Le camp fut levé vers une heure du matin dans le plus profond silence et la plus complète obscu– rité. On n'eut pas l'idée de faire laisser à Messaoud les sacs des soldats , qui auraient été ainsi plus légers à la marche. L'ascension du Guergourg fut très-pénible. Vers les 4 heures la colonne se trouva en face des troupes ennemies, fortes d'environ dix mille hommes. La rencontre eut lieu à Tsénit-el– Mekkessem. Un mouvement enveloppant commen– çait à s'exécuter avec précision; on pouvait croire que cette fois-ci peu d'ennemis échapperaient; les plans arrêtés d'avance permettaient de compter sur un succès complet. Malheureusement on fit tirer le canon à une distance encore trop grande. Les arabes, qui n'étaient pas cernés de toutes parts, évitèrent la lutte, lorsqu'ils virent qu'il leur était possible de fuir. En vain lança-t-on à leur poursuite toute notre cavalerie. Elle ne put pas les atteindre. Nous ne retirâmes aucun profit de cette fatigante équipée. IV. Le 4 mai, la colonne se dirigea de nouveau vers Bordj-bou-Arréridj , dont on voulait changer lét gar- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr [YP-354] Corpus | Tresor de la médiatheque

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