Charles d'Ille : Notes historiques sur le 1er Bataillon de la mobile des Bouches-du-Rhône et sur l'insurrection arabe en 1871

- '101 - kabyles de toutes parts et de permettre à notre artil~ lerie de les exterminer en masse. Ce jour - là les arabes vaincus avaient cédé la place aux kabyles et , après les Ouied-llfockmn et les Ouied-llfansour, nous avions eu à combattre les terrihles Beni-Abbès , des– cendus des montagnes du Djurdjura. Nous les aurions battus comme les autres, mais on sonna la retraite. La reconnaissance était faite. Le général savait ce qu'il voulait savoir. Il eut peur d'engager les troupe. dans un combat trop sérieux; toujonrs par crainte de dépasser le programme qui lui avait été tracé à Cons tan tine. Pourtant on avait fait une bonne capture en s'em– parant d'un cousin du bach - agha, l'intrépide chérif Ben-Abd-er-Rhaman-llfoclrrani , kaïd des Dréats , qui tomba entre nos mains criblé de blessures. Par une inconcevable générosité, on voul.ut épar– gner à cet illustre captif l'hu,:qliliation d,e tra~erser le Ca,ffiP des français, spectacle qui étaitçlû" II me sem– ble, à la bravoure de~os so.ldat~. On confia le chérif à la garde de son cO]Jsin Ben-Abdessell~;rp, notre équivoque allié, et djl" ~aïd Abdallah, SQJ;l cQusin et beau-frère,. N'était-ce pas pousser à la vengeance tonte la fa- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr [YP-354] Corpus | Tresor de la médiatheque

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