Charles d'Ille : Notes historiques sur le 1er Bataillon de la mobile des Bouches-du-Rhône et sur l'insurrection arabe en 1871

- 99 - dans un cas semblable. C'est Joinville qui nous rap– porte ses paroles <l. Mais, Seigneurs, que faisons– nous? Nous donnons loisirs aux mamelucks de mettre ordre en leurs batailles et aussi leur donnons courage, quand ils nous voient ici arrêtés sans les assaillir. D Le 10 avril, une première reconnaissance eut lieu du côté des Portes - de - Fer. Notre cavalerie se battit depuis 8 heures du matin jusqu'à une heure de l'après-midi. IV Le 11 avril, quelqu'un prétendit avoir entendu le canon de la colonne d'Aumale tonner dans la direc– tion des Portes-de-Fer. On savait que le colonnel Tru– melet, qui conduisait cette colonne, avait livré quel– ques combats aux arabes. On se décida à aller le soutenir dans le cas où il aurait été sur le point de passer les biban 1. Ce jour-là on brûla le village de Saunof, chez les Ouled-Khelif, fraction des Hachem, et on enleva de vive force et malgré l'énergique ré- 1 Biban est le pluriel de bib, qui signifie porte. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr [YP-354] Corpus | Tresor de la médiatheque

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