Charles d'Ille : Notes historiques sur le 1er Bataillon de la mobile des Bouches-du-Rhône et sur l'insurrection arabe en 1871

- Dg - monde était sur pieds à. cause des alertes incessantes que les arabes avaient le soin de nous causer. Le général Saussier avait dit, en quittant Bordj– hou-Arréridj que nous ne partions que pour deux jours. Chacun s'était donc privé d'emporter les ob– jets les plus indispensables afin de ne pas avoir dans le convoi des muletiers indigènes auxquels on ne pouvait complètement se fier; mais le soir notre camp était encombré par plus de 1200 arabes. Que venaient faire là ces soi - disant amis? - Acheter ou voler des cartouches, compter nos forces et étudier les dispostions que nous avions prises, pour nous attaquer dans la nuit, ce qui manquait rarement. Le général, après avoir brûlé Bordj - Medjanah , aurait pu retourner à Bou-Arréridj sans avoir l'air de reculer. Il n'aurait, pour ainsi dire alors, fait qu'une sortie et , son but étant atteint, il retournait a ses premiers campements. Au lieu de cela il resta sept jours à Bordj-Medjanah. Peut - être y attendait-il les ordres de Constantine. Quoiqu'il en soit, son hési– tation à aller en avant éLait évidente pour les arabes. Elle me rappelle comment à la bataille du duc de Jaffa le comte Gautier blàmait notre manière d'agir http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr [YP-354] Corpus | Tresor de la médiatheque

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