Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

— 91 — A noter que les nombres trois, quatre, cinq, six, etc., perdent Ta final lorsqu' i ls sont suivis des mille ou des centaines. Ex. : thel't m ia , trois cents. khams aie/, cinq mille. sebar m ia , sept cents, tsa' aie /, neuf mille. VI I . Million se dit ame l l ioun . Pour énoncer un nombre quelconque, on énonce d’abord les mille, puis les centaines, puis les unités et les dizaines, en mettant ou devant chaque ordre d’unités. Ex. : aie/ ou themen mia ou setsa ou tsa/ïn , mi l huit cent quatre-vingt-seize (1896). » VI I I . Les noms de nombres demandent toujours le rapport d’annexion, et la préposition de , marquant ce rapport, ne se traduit qu’à partir de onze. (V. leçon XVI I I ) . Ex. : cinq hommes, khamsa i rgazen . quinze hommes, khamest'ach gergazen . vingt livres, a ch r in tekthabin . un jour se dit, loun ouass , ou bien ibouass. II, Adjectifs numéraux ordinaux Premier se dit amezouarou , pluriel imezououra . Dernier — anegarou, — inegoura. « Pour désigner deuxième^ troisième, dixième, etc., on se sert des noms de nombres que l'on fait précéder de ouïs , féminin this, signifiant celui avec f. celle aoec. Ex. : ouis tfielalha , le troisième. this seba'a, la septième. Ces sortes d’adjectifs n’ont pas de pluriel. Les fractions demi 1/2, tiers 1/3, quart 1/4, etc., se rendent par les mêmes expressions que Ton fait précé­ der de amou r , signifiant p a r t , p o r t i o n . http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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