Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

VINGT-TROISIÈME LEÇON Manière de traduire l'Infinitif français Dans la phrase française, quand deux verbes se sui­ vent, le second est généralement à l ’infinitif. Cet infinitif se rend en Kabyle de deux manières ; il faut décomposer la phrase française et voir, après lui avoir donné un sujet, si l’infinitif répond à un temps passé, ou à un temps présent ou futur. I. — S’il répond à un temps passé,.il se traduit par le prétérit. Ex. : roh'er ' k1ïed'n%er\ je suis allé travailler, littérale­ ment : je suis allé, j 'ai travaillé. r o K e f l iououeser ' y je suis allé me promener, littéralement : je suis allé, je me suis pro- ' mené. 1J. — Si Pinfinitif répond au présent ou au futur, il se rend par l ’aoriste. Ex. : thessenedh aismeslaïedJi taq'baï l ith , tu sais parler kabyle, littéralement : tu -sais, tu parles ou parieras kabyle. annroK annî ïououes d’eg Ld za ï ry nous allons nous promener à Alger. erdhel i ï laq' laùi ik ad'kethber' iss timbrais, prète*moi ton porte-plume pour écrire une lettre, l i ttéralement: j ’écrirai avec lui une lettre. 111. — Si, en décomposant la phrase, on trouve que l' infinitif a pour sujet on, ce verbe doit se mettre à la 3epersonne du pluriel* (On sous-entend dans ce cas le m o i medden ou imd'anen , gens, personnes. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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