Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

— 75 — Ces deux particules qui attirent l’attention sur le verbe qirel les accompagnent, ne s ’emploient que pour diriger le mouvement exprimé par le verbe. La première, d, est la plus employée et donne géné­ ralement un sens con t ra i re du verbe primitif. ( Ex. : aou i , emporter, emmener (porter ailleurs) ; aouid , apporter, amener (porter ici); roh\ s’en aller, partir; roh 'ed , venir, arriver (par ici). En un mot, cette particule ramène l’action vers la personne qui parle. P l a c e d e l a p a r t i c u l e . — Quand le verbe qu’elles accompagnent est à l ’impératif, au prétérit, et que ce verbe n'est sous l ' influence d’aucune expression inter­ rogativey conjonct ive ou adverbiale , les particules se mettent à la fin du verbe : aouid , apporter ; roh'ed, venir, arriver (viens, arrive) ; as en , venir, là-bas ; as edy venir, i c i . Ex. : iroh! ed f o u r n a f , il est arrivé (venu) chez nous. T R emarques . — I . Si le verbe a un ou deux pronoms régimes, la particule se met également à la fin ; si elle est précédée du pronom régime direct, 'elle prend un i euphonique. Ex. : aoui thid seg oukhkham, apporte-le de la maison. ouq'em ar ' thid, fais-le nous (de là, ici. eddemer' thid seg ei 'i 'aq', j e l ’ai pris de la fenêtre. Le pronom régime indirect as, suivi immédiatement d>u d d‘e retour, devient quelquefois asd. Ex. : Ke lhber ' asd seg Ldza ï r , je lui ai écrit d’Alger. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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