Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

F o r m a t i o n d u p l u r i e l II. Le pluriel se forme aussi régul ièrement : Ex, : amoq ' ran, grand, pluriel imoq ' ranen . thame l lal t , blanche, — thimel lal in. A d j e c t i f a t t r i b u t Lorsqu’ un adjecti f est attribut, dans une proposition nominale, l 'auxi l iaire être exprimé ou sous-entendu est toujours traduit en kabyle par d ( c ’est) particule affir­ mative, qu’il ne faut pas confondre avec le dr de aokd\ dont nous avons déjà parlé. Ex, : laq ’lam ik dfar 'ouzfan, ton porte-plume est long. Imidad d'aberkan, l ’encre est noire* R è g l e . — En p r inc ipe tout terme j ou an t le rô le d 'at tr ibut doit être précédé de la par t icu le d\ La particule af f irmative d ' s e contracte aussi avec th ■ pour donner ts ( df + tti ts ). ' Ex. : thimeUi*afth is tsamel lalt , sa robe est blanche. lq rahoua ou t s a r s a g a n t mon café est amer. Comme on peut le remarquer, ce d! n’ influe jamais sur la voyel le qui suit le th. Dans une phrase, un adjecti f se rapportant à un com­ plément indéterminé peut prendre également le d\ Ex. : nek r ' o u r i . laq' lam d'ar 'ouzfan, j ’ai un long porte-plume, un porte-plume qui est long (c'est long). Cette incidente qual ificative marque donc que le nom qualifié est indéterminé. R e m a r q u e s . — I. Si le nom complément qualifié est précédé d’ une expression négatifs, l 'adjectif ne doit jamais prendre le d\ particule qui n’a plus, par le fait, sa raison d’être. Ainsi, on dira : nouthn i oulach r ’oursen laq' lam a r ’ousfan arn nek et non laqr lam . d 'a rouz fan : Eux, n’ont pas de long porte-plume comme moi . http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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