Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

— 65 — Ex. : thakthabth ouPcotsab, le livre de rélève. thabbourth ouq'arou, la porte de la tête (tempe). tabla b oukhkham> la table de la maison. a) Emploi de b R è g l e . — Le b s3emploie toutes les fois que la voyelle initiale a ou ou du subst. masc . compL déterminatif ' est suivie de deux consonnes consécutives . ' R e m a r q u e . — Quelques noms commençant par a ne changent pas cet a en ou , lors même qu’ils sont complé­ ments déterminatifs ou procédés d’une préposition. Ce sont les noms qui ne renferment que deux syllabes, au plus, comme ass, j ou r ; aggour , mois; aggous , ceinture; il en est de même des noms pluriels qui ont un a initial comme aman , eaux; akraren , moutons, allen , yeux, etc. Ces noms sont alors précédés de ou. Ex. : thad'out' b ouakraren , la laine des moutons. i ï t i j b ouassa qe r re t i , le soleil d’aujourd'hui est fort. akhkham b ouaklan, la maison des nègres. b) * Emploi de g R è g l e . — On emploie la préposition g quand le nom complément déterminatif commence par i suivi de deux consonnes consécutives ; dans ce cas, Vi disparaît généralement. * Ex. : aq'arou g ebki> mis pour g ibki , la tète du singe. akhkham g esli ( is l i ) la maison du marié. III Il reste à envisager le cas où un nom féminin kabyle se-trouve être en rapport d’annexion, c’est-à-dire com- lément déterminatif. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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