Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

tsech'achith iou, thsersem then zd'eff ir chikl i . — R'efaï- d'eg sersen thikthabin ensen? — Sersen tent r'ef tablak. — Oulach r 'ourem ajmendil. — Aohh'al isebadhen a ? —- Ioumi Iherdheledh abernous tsechachith ik. — Achh'al ibernias thzenzem ? — Souaïes thouq'emem Imedhel lâ ia ? — Arouah' r'erd'a, meslaï thaq'baïlith ketch d’ou- frensisa. Annechtba oulachîth d'eg i, klias (il est per­ mis) soussem, theqimedh d’oug khamik. — Afrensis r'oures thaberrit' . — Aa' rab d’ouq'baï l i r'our sen ibernias d’ iqoundiar ; r 'ef iq'ouraï ensen r'our sen tichouchaï d' te'mamen. — Aa'mam bou a'rab ism is agenràour. SEIZIÈME LEÇON De la négation 1. Nous avons vu, dans les leçons précédentes, cer ­ taines expressions négat ives comme matchi et oulach qui ont, la première, le sens de : ce n'est pas ou ce ne sont pas ; et la seconde : i l n ’y a pas , i l n ’ existe pas. Il nous est donc facile de vo i r que ce ne sont là que des locutions, particul ières à la langue kabyle, qui ne doivent jamais s’emp loyer comme négation avec un verbe. La négation, en kabyle, est ou r a r a , correspondant exactement à la négat ion française ne pas . „ En kabyle, le verbe qui n'a jamais d ’auxi l iaire se place entre o u r et a r a . Ex, : neq' tm d'eg l aq fraï a, nous sommes restés (assis) en classe. o u r neq’im ara d'eg la q ' ra ïa , nous ne sommes pas restés en classe. ' o u r thezenzem a ra ibernias ennouen, vous n’avez pas vendu vos burnous. - http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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