Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

— 41 — * Précédant le son th9 le d ' s e contracte avec ce dernier pour donner is ( d' -J- th = ts . — V. p. 16). Ex. : tsakthabthiotx mis pour dfihakthcibthiou, c'est mon l ivre am signifie comme , semblable à. am influe sur le mot suivant de la même manière qu'une préposi tion. Ex. : am ketch , am oukotsab> comme toi, comme rélève (aussi bien toi que l ’élève). . Le terme am répété signifie donc, aussi b ien ___ qu e . i signifie à, pou r , et se met toujours après un verbe intransitif ayant un complément indirect. Ex : mes la ï i chikh , parle au maître ; iktheb i oukotsab is , il a écrit à son élève. R e m a r q u e s . — I. i traduit également la conjonction et précédant les pronoms sujets ou substantifs dans la phrase interrogative. Ex. : izenz thakthabth is i noukn i , il a vendu son l ivre à nous; i chikh ik r 'oures thikthabin n a r r oulach ? Et ton maî tre a-t-il des l ivres ou n’en a-t-i l pas? II. Cette conjonction et, reliant deux substantifs ou deux pronoms sujets, se traduit par aokd\ Ex. : akotsab aokdf chikh hathén d'eg laq'raïa : L ’élève et le maître sont en classe. R è g l e . — La locution prépositive aokd' influe sur le nom qui suit : 1° quand lé nom commence par a, cet a devient ou. Ex. : chihh aokd ' oukotsab r lourse n Imidad: Le maître et l ’élève ont de l ’encre. 2° quand le nom commence par th, la voyel le qui suit p. i http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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