Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

— 197 - Elle prit donc un bâton, le frappa et ' le^blessa. Le lion lui dit alors : « Maintenant tu peux partir. » Deux mois après cela, le Mon et la femme se rencon­ trèrent de nouveau. Le lion lui dit : « Vois l ’endroi t où tu m'as blessé, est-il guéri ou non ? — Il est guéri , répondit la femme, — Le poi l est~il repoussé ? — Certainement. — Une blessure se guéri t habituel lement, dit alors le lion, mais non le ma-l que fait une mauvaise parole. Je préfère un coup d’épée aux atteintes de la langue d’une femme. » Cela dit, il rempor ta et la mangea ( 1 ). (î) Ce sont là les deux épreuves qui forment la composition écrite. Quant à la partie orale, elle consiste en une série d’interrogations sur les premiers éléments de grammaire kabyle à la suite de la lecture d ’un texte kabyle. La partie la plus importante porte sur la conversation (traduction du français en kabyle et du kabyle en français) qui est notée avec un coefficient 2. La nul l ité d ’une de ces épreuves écrites ou orales su i ï it pour é l im iner le candidat. Cet examen est réservé aux employés et fonctionnaires du Gou­ vernement général, de la Préfecture, Sous-Préfecture, commune plein exercice et commune mixte.* L ’obtention de la Prime, qui est un examen révisionnel (tous les trois ans), donne droit à une allocation de 300 francs par an. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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