Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

= 190 — — La semaine prochaine, il n’y aura pas classe parce que c'est la fête des montons. — Vous avez quatre jours de congé (tserih\ permission) du j e u d i a u lundi matin ; je vous laisse partir ce soir pour que vous al l iez laver vos effets. — Je n'ai jamai vu de gens aussi paresseux que ceux de ce pays, du matin au soir, ils sont au café; iLs n’ont d’autre occupation que die jeu* Quant à ceux du pays où j ’étais, on ne les voit jamais inoccupés ; en hiver, ils travaillent leurs terres, ils labourent, ils façonnent eux-mêmes des charrues ; en été ils moissonnent et dépiquent. = CINQUANTE-HUITIÈME LEÇON Du nom verbal ou nom d’action Le nom verbal ou nom d’action est un substanti f qui dérive immédiatement du verbe, il reproduit la manière d’être ou de faire, idée exprimée par le verbe. On l ’em­ ploie pour donner plus d’expression à la phrase; il est généralement suivi du verbe dont il est formé ; c’est donc un véritable pléonasme qu’on éviterait avec soin en français. •9 Ainsi, l ’on dit en kabyle : Thi itha iih iououe ih , iser ' l ith . Litt. du coup qu’ il le frappa, il le .terrassa. Iet'i 'es idhes ikemlen . 11 dormi t d’un sommei l profond (complet, entier). E r r o u c i l ï id i r o t i assa d’i r i t h . Litt. l’arrivée qu’il est arrivé aujourd’hui est mauvaise, c ’est-à-dire : Il a mal fait d’ être venu aujourd’hui. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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