Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

— 180 — — Que vais-je vous préparer? — Fais-nous cuire des lentilles, des petits pois et une perdrix aux choux. — Révei l le ton ami pour qu’il nous égayé un peu en atten­ dant (si la'dhi l ) que le déjeûner se cuise. — Fais-moi monter sur ton mulet,, je n’ai pas peur, j e puis le faire courir. — Combien as-tu vendu les fèves et les haricots? Si tu descends à Alger, va au collège, fais sortir mon frère, promène-toi avec lui en ville, mais fais atten­ tion qu’ il sal isse ses effets. — Pourquoi faire peur à cet enfant? Il ne t’a rien fait. — Mon chien a fait lever ce matin un l ièvre et deux perdr ix ; il a poursuivi le l ièvre jusqu'à ce qu’ il l ’ait fait entrer dans cette brous- saille, quant aux-perdrix, il les a fait voler à côté de l ’oranger ; elles sont allées se poser sur cette colline, si tu y vas, tu les trouveras dans ce lentisque. — Laisse-les, demain j e reviendrai les retrouver, au­ jourd ’hui j e n’ai plus de cartouches. — Il n’y a pas de pays plus riche que celui qui renferme des forêts. — C’est vrai, mais chez nous il n’y a que des broussai l les de lentisque, de chêne et dê ronce. CINQUANTE-SIXIÈME LEÇON U . D e l a f o r m e r é c i p r o q u e Cette forme exprime, comme son nom l’indique, l ’idée de mutualité, de réciprocité, d’échange. Cette forme ne devrait, par conséquent, s’employer qu’aux personnes du pluriel. Elle est caractérisée par m ou m i préfixe ajouté au radical. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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