Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

Ibechna d' ird'en i ïouzadh iou. — Acï ih'al n litrath b oubsis ara theb'ouidjedh ? — Aoui i id aïn toufîdh. D’absis aïg r'ellaïen r'ef themzin. — Ird'en rekhkhisith asegouassa r'ef ilindi, a' iakhat'er ousaa ar'd achh'al d' ibabor (ba teau ) r'er Ldzaïr, a'bban d ird'en seg Mour- si l ia. — K i f kif, ird'en n temourth r'er ouin issenen akhir g ird'en n lmakhzen ( magasin) ; aouren ensen our ichbih' ara (echbeh' , être blanc) am in boui id' n temour­ th ennar', irna lmakla ensen, ezzaïeth our zid'eth ara. — m — \ * CINQUANTE-CINQUIEME LEÇON Verbes dérivés La plupart des verbes que nous avons vus sont dits verbes p r im i t i f s . Il existe en kabyle d’autres verbes que l'on obtient par l 'addition de certaines lettres préf ixées aux verbes pri­ mi t i fs: on les appelle verbes dérivés . Ceux-ci, selon la modi f ication qu’ ils subissent, expriment soit l’ idée transitive, soit l ' idée passive, soit l ' idée de réciprocité, soit enfin celle de continuité. Nous ferons remarquer qu’ un verbe dérivé pourra avoi r un sens différent de celui du primitif. Celui-ci peut même, ne pas être employé dans notre dialecte. Parfois, il peut arriver même qu’un dérivé ait un sens autre, que celui que nous donnons. Ce ne sont là, d’ailleurs, •que de rares exceptions. Les .formes dérivées les plus employées sont : . 1 ° la forme factitive ou transitive ; 2 ° la forme de réciprocité ; 3° la forme passive ; • 4° la forme d’habitude, d ’actualité. * http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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