Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

— 172 — il est bien profond ? — Nous y planterons un citronnier* ou un noyer ou un grenadier. Je suis bien fatigué, j 'arrive de Biskra. — Prends la chaise et assieds-toi. — Combien valent les dattes maintenant à Biskra ? — Les bonnes dattes valent à Biskra vingt francs le quintal ( iouq 'entar ), dix-huit francs à Touggourth. — Moi j e n’ ai jamais vu Touggourth. Est-elle grande ou petite? — Elle n’est pas aussi grande que la ville d 'A l ge r .— Dans les- vi l les du Sahara y a-t-il du raisin, des figues comme i c i ? — Le Sahara est le pays de la datte et on n’y trouve ni orangers, ni ol iviers. CINQUANTE-QUATRIEME LEÇON II. Du c ompa ra t i f de supér ior i té Ce comparati f s ’exprime, d’une "manière générale, au moyen d’un verbe, le plus souvent, verbe d’état, suivi d’une des prépositions d'eg, r ’e f { fell devant un pronom) . Ex. : Egma moq ’q ’e r r 'e f egmak. Mon frère est plus âgé que ton frère. Thaq 'endour th ¿ou thechbeh' r ’e f th in ik , Ma gandoura est plus blanche que la tienne,. Ouagi m e z ' z ' i fe l l ak. Celui-ci est plus jeune que toi. Ketch moq ’q'eredh f e l l a nar\ Tu es plus âgé que nous. L ’ idée verbale peut-être rendue au moyen d’un adjectif qualificatif (attribut) ou d’un participe précédés, le pre­ mier de a ïd\ le second de aï ou ag. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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