Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

d'nek a ï aouen ismelaten , c ’est moi qui vous ai parlé. anta id îroh'en id 'ouen , quelle est ceMe qui est venue avec vous ? R e m a r q u e s . — 1. Le pronom a i ne doit jamais être expr imé lorsque le verbe est à Vaoriste ou lorsqu’ il est 'i sous Pinfluence de our. Ex. : atha ouq ’chich ara iroh!en azekka r ' e r lakou l , voici l ’enfant qui ira demain à Pécole. d'nek_ara asen izenzen ibernias , * c'est moi qui lui vendrai des burnous. atha ouin ou r nessin a r a , voici celui qui ne sait pas. - 11. U n final du participe est une particule mobi le, qui est toujours attirée par la négation our ; dans ce cas, Yi initial disparaît. Ex. : d1 ketch ou r nefhira ara¿ mis pour d'ketch ou r ifhimen a ra , c ’est toi qui n’as pas compris. atha ouin ou r n rues lai a ra , voici celui qui n’a pas parlé. anoua ouin our n tsemeslai a ra? quel est celui qui ne parlera pas ? tsmeslai , dérive d em e s la i ; forme d’habitude de ce verbe, dont le participe est ic&meslaien . (V. l v 11 16 leçon). IM. En résumé le pronom ai seul exige du verbe dont il est sujet la forme particípale. A cet effet il n’y qu’à examiner ïa phrase française pour voir que seule la proposi tion incidente se ¡trouve avoir son verbe à la forme particípale ; de plus, à la suite de cette importante ■ remarque il est facile de conclure que ni les pronoms http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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