Boulifa Si A. Saïd : Une première année de langue kabyle (dialecte zouaoua) : à l'usage des candidats à la prime et au brevet de kabyle

i Exagérat ion du t . Bien ouvr i r la bouche, et art iculer fortement, comme dans ton, menton, Tartare. O th se prononce du bout de la langue légèrement serrée entre les deiHs. C’est le th anglais, g tch. C’ est le ch précédé du t ; cf, ts - i r - t l , etc. •*j C’est le / français, son qui se représente toujours par cette lettre, mais jamais par g ; celui-ci en revanche toujours dur se prononcera gue. « R ema rque s . — I. Il n'y a en kabyle que trois voyel les, ce sont : a, ï, ou. ' II. L ’apostrophe qui accompagne certaines lettres a une grande importance, car el le peut faire changer le sens d’ un mot. Ainsi a!ïn, signi fie source, ou œi l (arabe), ctïn, signi fie ce que, la chose que (pron. conj . ou relati f) . De plus, Va sans accent est une voyel le, tandis que ¥ar avec accent est une consonne. III. Il n’existe en Kabv le aucun son nasal. Toutes les lettres se prononcent avec leur valeur réelle. Ex. : amkan , lisez a-me-ka-ne (endroit, place). ama'ouen, a-me-a'-ou-ne (aide, adjoint). IV. L’i'surmonté d’un (••) a la même valeur qiue ¿11 dans certains mots français : ail, œil, grenouille, bille. Ex. : a r ou ï , lisez a - roa - i l le (porc-épic). oud'aï , ou-d'a-¿lie (juif). V. L’s a toujours un son dur, même entre deux voyelles. Il en est de même pour le g : gue. Ex. : inisi, lisez i-nis-si (hérisson). y ouagi, lisez ou -a -gu i ; thagi , lisez tha-gui. — 13 — http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16269 FR] Corpus | Langues

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