A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

L'interrogation h qui? s’exprime par le pronom inter­ rogatif oui et quelquefois oua , .suivi du pronom affixe régime direct el du participe present ilan , possédant, ayant des droits sur, ce qui donne en kabyle à la proposi­ tion interrogative la forme : qui (est), lui, elle , ek\, possédant ? par exemple : A qui est cette maison ? se tournera : Cette maison qui (est) elle possédant? akhkham agi oui th. ilan. A qui est cette jument? tournez : Cette jument qui (est) elle possédant? thagmarlh agi oui H ilan. A qui sont ces champs? tournez : Ces champs qui (est) eux possédant? igran agi oui then ilan . A qui sont ces chèvres? tournez : ( Ces chèvres qui (est) elles possédait? thir’et’l’en agi oui thent ilan. * Cette locution s'applique aussi aux personnes sur lesquelles d’autres peuvent avoir des droits de possession, comme un enfant, une femme, un esclave. On dit, par exemple, à une femme : oui kcm ilan, qui (est) toi possédant? c’est-à-dire : qui / est ton mari ? quels sont tes parents? et par extension : qui es-tu? On dit à un enfant : oui k ilan , qui (est) toi possédant? quels sont tes parents? el par extension : qui es-tu ? [ i A des esclaves, on dira : oui koun ilan , qui (est) vous possédant? c’est-à-dire quel est votre maître? et par extension : qui êtes-vous? http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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