A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

Le moi ioumi peut prendre les affixes ; il signifie alors à quoi bon ? à quoi .s eri ? suis-je bon ? es-tu bon ? es-tu bonne ? est-il bon ? est-elle bonne ? sommes-nous bons ? êtes-vous bons ? êtes-vous bonnes? sont-ils bons? sont-elles bonnes ? ioumi K >, Exemples : h quoi ioumi k, à quoi ioumi hem, à quoi ioumi th., à quoi ioumi ta, à quoi ioumi iar ', à quoi ioumi koun, à quoi ioumi kount, à quoi ioumi tlien, à quoi ioumi Ihcni, à quoi Précédé du mot ni>gatif oula, ien. Exemples : oula oumith, il n ’est bon à rien . ■ oula oumikoun, vous n'êtes bons à rien. Les pronoms oui et achou , comme le relatif enni, se mettent avant les diverses prépositions qui les régissent. .Exemples : ou.r’our (pour oui four) ifcita. Qui chez il a mangé? (chez qui a-t-il mangé?) oui fe f ilia Ickhedha. Qui sur a été (imposée) J’amende ? (sur qui a élé imposée l ’amende?) oui id’ netsa ioufal. Qui avec lui il est retourné ? (avec qui est-il retourné ?) http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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