A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

oui ifkan , qui ayant donné? (qui a donné?) ouiilan, qui possédant? (qui possède?) a oui as innan, et a oua as innan, ô qui à lui ayant dit? (ô qui lui. dira?) (formule optative). Après les mots oui et oua , on emploie généralement le participe, comme on le voit par les exemples précédents. — 69 — Que ? f/uoi / se rapportant aux choses, s'expriment par achou Exemples : 1 achou inna , quoi il a dit? (qu’a-t-il dit ?) achou thebr’idh, que veux-tu? achou d’oua et achou d’ouagi , quoi" ceci? qu'est-ce que ceci ? qu'est-ce ? achou iak ifka, quoi à toi il a donné? (que t'a-t-il donné ?) achou illanr achou our nelli , quoi étant, quoi n’étant pas? (qu'y a-t-il? que iry a-t-il pas?) Achou prend les aiïîxes et peut se rapporter alors aux personnes. (Voir plus haut, page (32.) .1 qui ? s'exprime par ioumi. Exemples : ioumi ihefkidh îluibrais . A qui as-tu donné la lettre? ioumi thennidh . A qui as-tu dit? (1) Achou est l'altération de l ’arabe a d te (^Je\). Les Touareg se servent du mot ma pour toutes les interrogations. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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