A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

— 22 — PLURIEL Le pluriel des noms masculins peut se diviser en deux grandes classes : 1 ° Le pluriel dont le signe caractéristique est N ajouté à la fin du nom singulier ; 2° Le pluriel dont le signe caractéristique est Te son À placé, soit avant la dernière articulation, soit en rempla­ cement du son voyelle final du singulier. Ces deux modes de formation, en se combinant entre eux, donnent naissance à des formes secondaires où les deux signes caractéristiques du pluriel se trouvent réunis. R èg l e g é n é r a l e w . — Les sons voyelles A, E, placés au commencement des noms masculins singuliers, se changent en I au pluriel. Nous avons indiqué plus haut, pages 13 et 14, les excep­ tions à cette règle. PLURIEL PAR N FINAL Cette forme est la plus générale de toutes ; elle s'applique aux noms de toute espèce, et on pourrait l'appeler la forme régulière du pluriel. La terminaison N, qui caractérise cette forme, devient, suivant les besoins euphoniques de la prononciation, EN ou IN. (1) Cette règle se trouve chez les Touareg, les Boni Mzab, les Chaouia, les Zenatia du Touat ; je n’ai trouvé d’exceptions que dans le Tema- zu Cde ,R edamès, où 1i initial du pluriel est supprimé. Ainsi ; V abrid, chemin, fait au pluriel berdan. | ar bras, — reMen* i aloum, chameau, — lournnt/xn. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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