A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

pruntés à l'arabe, et où se trouve un âin ( ç, ), les Imouchar’ changent Tain en r’âin ( 1 ) : ainsi, ils disent ^ * H'olman pour Olhmnn ( ,Ws), lt’ema pour Ama ( <*•*“ ), 11’omar pour Omar ( j ^ ) . | .j. , tennat, ayant dit, disant; participe passé ou présent, au singulier féminin, du verbe ini, dire.-Ce * participe est formé de la 3e personne singulier féminin du prétérit tenna , en ajoutant à la fin le t du féminin ; en tamacher't, le participe a les deux genres et les deux nombres, tandis qu'en Jtabyle il est invariable. C’est- une des différences les plus essentielles des deux langues. ■m I J 3 y dkamen , caution, garant. C'est le mot Les Imouchar’, étant musulmans, ont forcément emprunté aux Arabes beaucoup de termes de loi et de mots expri­ mant des idées religieuses. J ' + f"l -f + 9 lokdit i , bonne foi de moi. On dit, par exemple, ennir' ak s takdit, je dis à toi de bonne foi. Tokdit est le nom verbal de la racine ekdi ; le mot amekdi , un homme de bonne foi, est dérivé de la même * . racine, qui n'est pas elle-même usitée. L’i final est le pronom affixe delà l re personne. El 3 □ : 3 , il'oUannes, il a été pris et, au figuré, il est épris, 3e pers. masc. sing. du prétérit du verbe louâmes, être pris, forme passive dérivée de la racine ennes prendre. Ce mot devrait, je crois, être écrit par un + au lieu d’un 3 • 11 . P a r t i e uj j_j . - + . ; 4 . , ta k tekfalct, celle pour loi in­ voquant Dieu, compose de trois mots . 1° la, celle j http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=