A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

— 16 — Je crois donc que : 1° Le signe distinctif du substantif masculin singulier est le son A, qui se conserve toutes les fois qu’il n’est pas euphoniquement influencé par une voyelle qui le suit. 2° Le signe du substantif masculin pluriel est 1, initial. Ce n’est que par exception que les pluriels des noms mascul ins commencen t par un aut re son. 30 Le s i g ne di st inct i f du substant i f f éminin s ingu l i e r et pluriel est le Ih ini t ial . v Remarque . — À l 'appui de cette o p i n i o n , jo ferai observer qu'on re t rouve ces sons avec les memes \ a l eu i s clans les pronoms sui vants : ouagi y celui-ci ; ouahi, celui-là. ouigi , ceux-ci ; ouilti , ceux-là . tluigi, celle-ci ; thahi; celle-là. thigi, celles-ci ; thihi , celles-là. anoua , quel ? netsa, lu i . anoui, quels ? nil hen i , eux. enta ( 1 ) , quelle ? nelsalh , elle. cntï, quelles? nithenti, elles. Du Genre Il y a en kabyle, comme nous l'avons dit, deux genres : le masculin et le féminin. Le nom masculin singulier commence généralement par un des sons a, e , i t ou. (1) Les mots enta, enti% nitkenti, sont pour ontfm, enthi> nithenthL — Voir page 7* http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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