A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

357 TRADUCTION EN TAGAOUBANT, OU D1ALECTpî DES BENI MZAB Tanfoust (*> s tagâoubanl .... Histoire en tagàoubant ' ' Ek’k’aren r’ef iggen ourdjaz d’abèddiou ioulef igget On raconte sur un homme imbécile il cuira dans une temdint (2)., irgeb itouari r ’ef touourt es kouli ar'ërib ville, il vit il a été écrit sur la porte d'elle : « Tout étranger ar’a nemmct temdint ou a t ihefen oujellid » devant mourir (dans) cette yille, ensevelira lui le roi, ad ’ iouch tamet temerouin en timeUalin (3) elh'ak’ » il donnera huit dizaines de (pièces) blanches le prix n elkefen (4) es » du linceul1de lui. » itour’ ourdjaz ou irrez ioujer oudai (S) # Etait cet homme il était cassé (pauvre) il surpasse un juif ass n essebat imelaga ma oujellid 1 abrid le jour du samedi. 11 se rencontra avec le roi (sur) le chemin, ibedd ma s inna tas nech touadhelmer’ inna ias il se tint debout avec lui, il dit à lui : Moi j ’ai été lésé. Dit à lui oujellid oua ch idhelmen inna ias nech ergeber ’ itouari le roi : Qui toi ayant lésé? Il dit, à lu i : Moi j ’ai vu il a été écrit r'ef touourt en temdint koull ar’erib ar’a nemmet sur la porte de la ville : Tout étranger devant mourir (dans) temdint ou a t ihefen oujellid ad’ iouch tamet temerouin en U p < ville cette, ensevelira lui le roi, il donnera huit dizaines de timeUalin elh’ak’ n elkefen es nechchi ellir’ eslh'ah’k’er’ blanches, prix du linceul de lui. Moi je suis j ’ai besoin (1) Le mot tamfoust signifie une fable, chez les Touareg. (2) Les Beni Mzab disent aussi ar ’erem, comme les Touareg. (3) Tamellalt (littéralement : une blanche, ou une pièce blanche) est le nom du rial boudjou, c|ui vaut 1 fr. 80, Les BeniMzabdisent aussi ; tamellalt s oudem es, la blanche avec sa figure. (i) On se sert aussi, pour désigner un linceul, du mot ariradht, qui signifie étoffe, en général. - (5) Chez les Beni Misai), on appelle aussi un juifabjouki\ pl. ibjak. ■ IV http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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