A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

— 356 — inna as oujellid* man' ach idhehnen inna as netch zerîr* Dit à lui le roi ; Qui toi ayant lésé ? 11dit à lui : Moi j'ai vu th-ira ef thouourth en themdmt koull ar'erib ouin ala un écrit sur la porte de la ville : Tout étranger lequel devant immethen d'i ‘themdint ou aihikefen oujellid* a issirf mourir dans cette ville, ensevelira lui le roi, il donnera themaniin dirhem fcll kefen is netch ah'ouadjer’ quatre-vingts dirhems pour le linceul de lui. Moi j ’ai besoin imar on settsin derfmn ad’ ii hen temps celui-ci (maintenant) soixante dirhems, à moi eux lessir'cd ass en ala emmether' ad’ ii thessir’ed lu donneras, le jour que je mourrai, à moi tu donneras r’iv W âcherin ik'k’imen idheçou ajellid’ ef ouaoual is si ce n’est les vingt restant. Rit le roi sur la parole de lui, inna asm sir'eth as settsin derhem iour’a hcnt il dit à eux : Donnez à lui soixante dirhems. 11 prit eux ariaz enni irouh' cet homme, il partit. ik'k'im oussan ibed ezzath oujellid’ d’efj Il resta (quelques) jours, il se tint debout devant le roi sur oublié inna as netch tsouadhelmer1 inna asoujellid ' le chemin, il dit à lui : Moi j ’ai été lésé. Dit à ,lui le roi : man ach idhelmen inna as netch zerir* idh ennadh Qui loi ayant lésé ? 11 dit à lui : Moij ’ai vu hier sid. 7ia - Aissa ebnou Meriama feli as eççalai ou esselam Notre-Seigneur Jésus, liés de Marie, sur lui la prière et le salut, inna ii ouh tetemettid* r'ir d'i elbah'ar netch il a dit à moi : Tu ne mourras pas si ce n’est dans la mer. Moi imar ou ah'aouadjer’ âcherin derhem ik’k'imen si el hak’ maintenant j ’ai besoin^ des vingt dirhems restant du prix n elhefen iou âla khat’er ma la emmether' ouh eth du linceul de moi, parce que quand je mourrai, je n ’aurai ak'aouadjcr* ach pas besoin de lui» 1 idheçou ajellid9 ef h'ailet is ira s ennefek’th ^Rit le roi sur la ruse de lui, il fit à lui une pension, (l) R*ir est ici la particule arabe , si ee ii’est. I l De faut pas la Confondre avec le berber r’ar ou r’our* http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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