A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

— i l — 15° Lorsque, par la forme cTun mot, le tk précède un S, il en résulte quelquefois le son de ts. Exemple : tsedkila, action de raser, pour th seCila . Dans cet exemple, le T s’est changé en dh . 16° Le th est remplacé,, dans beaucoup de localités, par ts, et môme, chez les Zouaoua, on trouve souvent ts pour th, surtout à la fin des noms féminins. 17° Lorsque ts est suivi de dh, il en résulte souvent le son du T* (i>). Exemple- : l ’afarer\ je suis habituellement, pour ts dhafarer \ . 18° On rencontre des exemples du ch changé en T, comme ketchcmer\ j ’entre habituellement, pour kechche- mer'; et du D changé en B, comme abdouz, pilon, pour addoiiz , dérivé de eddez , piler. Tous ces faits rentrent dans l ’analogie euphonique de presque toutes les langues, et n’ont rien qui puisse nous étonner. Ne voyons-nous pas, par exemple, en français, le D prendre le son et la forme des consonnes qui le suivent, dans les mots : apporter , pour adporter, afférent , pour adférent ; et en arabe, le lüm de l'article prendre le son de toutes les lettres solaires ? http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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