A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

— 286 — iou irna idjerah i thcnna ias de moi,il a ajouté il a blessé moi. Elle dit à lui : our ts aoggad’ ak’li r'our ek ain thebr'idh ad’ iili Ne crains pas, je suis près de toi, ce que tu veux sera. inna ias • ak’li sebâa oussan our etchir’ II dit à elle : Je suis sept jours je n’ai pas mangé, our souir’ Ihcfku ias itcha isoua je n’ai pas bu. Elle donna à lui il mangea, il but. atn koull ass ihetsaoui as ithets Chaque jour, elle portait habituellement à lui il mange argaz is our izeri habituellement (à manger). Le mari d’elle ne (le) voyait ara iioun ouass inna ias ououar’zeniou ma ih’ammel ikem pas. Un jour dit à elle l’ogre : Si il aime toi ouçeggad’ in i as ad'irouh’ ad iaoui le chasseur, dis à lui il ira (qu’il aille) il apportera aman ih’aggoun ü meggelh (l) d’ etsefl'ah’ üsarran l’eau ressuscitant le mort et la pomme rendant ha- ainfar' d’ ilemzi almi d ibbodh bituellement le vieillard jeune homme. Lorsque revint ouçeggad ’ d’eg idhetcha le chasseur dans la nuit, ils mangèrent le dîner. ihenna ias nek id'ck d’ir ’eriben our Elle dit à lui : Moi et toi (nous sommes) isolés, nous nesâi iioun ouggad’er’ n’avons pas une (personne avec nous). Je crains ai emmethedh ad’i d Ihedjedh ouah’d’ i tu mourras (que tu meures), tu laisseras moi ici seule d’i themourlh agi ass agi br’ir ’ alrouh’edh dansce pays-ci. Aujourd’hui je désire tu iras (que tu ailles) (1) Meggeîh est la forme donnée par les Zouaoua au mot arabe un mort, qui se prononce, en Algérie, miit. De memej ik’aggoun vient du verbevivre, à la deuxième forme* http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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