A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

3° Si le th est précédé d’un dh ( j» ) , il résulte de la combinaison des deux sons, celui du t’ emphatique (-k). Exemples : thcfkiï , pour thefkidh th, lu as donné lui, lu Tas donné. thajah’n i t pour ihajah'uidh th, pelîle queue. 4° Deux th qui se suivent donnenL le son -du T dur. Exemple : our tefkidh ara, pour our th thefkidh ara , lu ne Tas pas donné. o° Lorsque deux dh se suivent, ils se changent généra­ lement en /’ ( i ). Exemple : bel’l'on, partage, pour bedhdhou, venant de ebdhou, partager. Les deux lettres fortes dh ( j 0) et i’ ( i ) se changent très souvent l ’ une dans l ’autre. Dans beaucoup de localités, à Bougie, par exemple, on emploie le t’ partout où Tes Zouaoua se servent du dh. " 6 ° Le d’; devant un n, prend le son d’jt . Exemples : annaf, nous trouverons, pour ad’naf. iv nous donnerons, — ad’nefit. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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