A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

innci ias a îlli tharzeftk (de sonami). Il dit à elle : 0 ma fille,un cadeau, d’i thcr’nou d'e kera lematiibba est-ce ce qui moi enrichira, c'est un peu d'amitié ai thernùuw . * ce que il a ajouté. J ^ , j — 272 — V III ^ u " : o * ' * * |awÎ i ^ 1-L^a J LjLî1 , **jLjL-X—J $> . i “ ^ ^<S-J î* •> ^ i» ' •*rf/ -* J J ■* " A A * « I ^>9; ,U' Jot , -A j L o # , —»-2- î ,Lldl w»,!v-ï A î L a J. ■ ^ ^ ^ • • •*o *■ '”' j j j * / x1 TRADUCTION Un homme des Zouaoua avait un ami chez les Merkalla ; un jour, il lui porta un cadeau et ne trouva que les femmes à la maison, son ami étant allé labourer. Lorsque ce der­ nier revint du labourage, sa fille alla à sa rencontre et lui dit : Eh ! père,, ton airii le Zouaoui est venu, et nous a apporté des figues sèches en cadeau. Il se réjouit de la -présence de son ami et dit à sa fille : Mon enfant, est-ce ce cadeau qui m’enrichira? Il ne fait qu’ajouter un peu à notre amitié. (1) Les mots ther'nou et thernou, par leur consonance à peu près sefriblable, forment une espèce de jeu de mots que les Kabyles affec­ tionnent et qui raotive ce récit. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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