A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

1° Lorsque le th esl précédé d'un X ou d’un L, il prend toujours le son du T dur. Exemples : nr’an t, pour n fan th, ils ont tué lui. agellid’ ne temourth , pour agellid’ ne themoiirth, le roi du pays. argaz ne temet’Vonth, pour argaz ne thcniet’t’outh , le mari de la femme. thamellalt , pour thainellalth, œuf. thar'ioult , pour thafioulth, ânesse. Dans plusieurs tribus de i'Oued-Sahel, che'z les Beni- Abbès, par exemple, le th prend encore le son du T dur après le ch, et le z ; mais les Zouaoua lui conservent le son ordinaire. 2° Si le th est précédé d’un d* ( - ), les deux sons, en se combinant, donnent le son du T dur ; souvent môme, les deux lettres prennent le son du T dur devant le nom féminin. Exemples : alefkedh , pour ad’thefkedh, tu donneras. argaz alemet’l'oulh. is, pour argaz ad’themet’L’outli is , * Fhomme et la femme de lui. thagi ettamdint ougellid\ pour thagi ad’lhamdinl o i ig e l l id celle-ci, c'est la ville du roi. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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