A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

Outre les sons do Talphabet arabe, les Kabyles ont encore les suivants : 1° Le son du J, qu’ils représentent par ^ , et qui est exactement reproduit par notre J ; A 2° Le son du G, qu'ils indiquent par -f. Je l’ai repré­ senté par notre G, et, pour éviter la multiplication inutile des voyelles, j'ai supposé que le G serait toujours dur. On devra donc prononcer ge, gif comme s’il y avait gae, gui : 3* Le son tch , qu'ils représentent tantôt par ^ , tantôt par {J^>. Je n’ai pas adopté de signe particulier pour ce son qui est facilement rendu par nos lettres françaises ; 4° Le son du vit allemand, qu’ils représentent par -T J ’ai du désigner aussi ce son par K, pour éviter la confusion avec le ch ordinaire dont il s’éloigne plus que du K. Ainsi, dans le mot kabyle zik, qui signifie Mental, de bonne heure , le K doit se prononcer comme le ch dans le mot allemand sich. Ce son est, du reste, assez peu fréquent en kabyle pour qu’on puisse laisser à la pratique le soin d’apprendre les mots ou il se trouve. Dans la transcription française des mots kabyles, l’S devra toujours être prononcé dur, et jamais comme Z. Ai devra être prononcé comme s’il y avait un tréma sur r i, aï. (i) Cette manière p'articuliôre de prononcer le /v est, je pense, tonte locale. Dans le dialecte des Touareg» on retrouve le mot et le h y a la prononciation ordinaire, http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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