A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

suivantes est le signe du féminin. Les noms de la onzième forme, quoique ayant une apparence de pluriel, sont singuliers pour la syntaxe. Nous avons réuni plusieurs formes sous le même numéro pour éviter une classification trop minutieuse, et aussi parce que le même verbe prend quelquefois indifféremment Tune o-u l'autre de ces formes, pour son nom d’action. La même observation s’applique à la douzième forme. Les noms d'action de beaucoup de verbes commençant par le son a caractéristique (Voir page 106), appartiennent à la onzième forme. La douzième forme s'applique, en général, aux noms d'action des verbes dont la première consonne est redoublée. Les noms verbaux ou d’action de beaucoup de verbes incomplets prennent la treizième forme. Dans plusieurs localités, on ajoute un th à la fin de ces noms qui rentrent, alors, dans la quatorzième forme . Presque tous les noms verbaux appartenant aux dix- septième et dix-huitième formes sont dérivés de verbes n'ayant que deux consonnes. Il est à observer que beaucoup de ces formes ne diffèrent entre elles que par les signes caractéristiques, soit du masculin, soit du féminin. On pourra, sans doute, en diminuer beaucoup le nombre par un classement plus rigoureux. Il y a, enfin, des noms verbaux dont la forme paraît isolée, et d’aulres qui semblent dérivés de verbes qui ne sont plus en usage dans le pays ; nous en indiquerons plusieurs à la suite des exemples de noms verbaux qu'on trouvera ci-après. 14 http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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