A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

mi d iousa, quand il est venu. achimi diousa, pourquoi est-il venu ? anoua d iousan , qui est venu ? lemmer d iousi idhelli , s'il était venu hier. ad’ ak d aouir’, je t'apporterai. ad ' ak then d aouir’, je te les apporterai. . our ak then d Isaouir* ara , je ne te les apporterai pas. O b s e r v a t i o n . — Bien que le D indique spécialement Tidée du lieu même où Ton est, on le trouve souvent aussi employé abusivement dans d'autres circonstances, par un fait analogue à la confusion, chez nous, dans le discours familier, des expressions ici et l à , celui-ci et celui-là, là-haut et là-bas . y : N séparable L'N séparable offre beaucoup d'analogie de signification avec le D. Il présente cette différence, toutefois, qu’il ne s'applique qu'à la personne à qui Ton parle, et indique une idée de lieu attribuée exclusivement à cette personne. L'emploi de cet N est beaucoup moins général que celui du D, qu'on retrouve dans tous les dialectes berbers. L'N, ^ au contraire, paraît restreint à celui des Zouaoua. Peut- 1 être est-il l'abréviation des adverbes in, inna, d’inna, là, là-bas. ■ Il se place de la même manière que le D. Ap p l i c a t i on s : aoui id'rimen agi ad’i i d thaouidh isfarên Emporte cet argent, tu m'apporteras ici du bois. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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