A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

Ce D, précédé, quand ¡1est besoin, d’une voyelle eupho­ nique, et prononcé alors êd ou id, indique l ’idée du lieu où se trouve celui qui parle ou auquel il fait allusion. Il a à peu près la valeur de notre mot ici, en ce lieu-ci (dont on parle ou qu’on indique), et paraît être l’abréviation de l’adverbe d'a, ici. Il se place à la fin du verbe, quand celui-ci n’est précédé d’aucune particule . Si le verbe sans particule régissait un ou plusieurs pronoms, lie D se mettrait à la fia des pronoms. Exemples : as cd, viens. ousif d, . je suis venu. iour’al ed, il est revenu. aoui ih id, apporte-le. bouir7ak then id, je te les ai apportés. * thechiiâdh ar’ls id, tu nous l'asenvoyée. Si le verbe est précédé d'une particule quelconque, non suivie de pronoms,, le D se pl’ace après la particule. Si des pronoms viennent après la particule, il ne se place -qu après les pronoms. 9 Exemples : add aser7 w, je viendrai. our d iousi ara, il n'est pas venu. (t) Le D séparable a le son du D ordinaire ou du dal arabe p ). Il ne faut pas le confondre avec le d’ de la particule ad\ qui a le son du 5 . Le d* de la particule ad’ prend ordinairement le son du d séparable qui le suit. Quelquefois même il se supprime, et l'on dit adiast il viendra, pour ad’dias, — 197 — ' http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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