A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

Je lui avais donné ce cheval pour qu’il le vendît. etlif cfkir' asaâoud’iou agi iouakken at-hizenz (j’exis­ tais, j’ai donné ù lui cecheval, afin que il levendra). ' - Que t’avait-il fait pour que tu l’aies tué ? ’ achoù ak ikhed’em almi il tenr'idh (quoi à toi il a fait, en sorte que lu l’as tué). Notre conjonction que n’a pas d’équivalent en kabyle. * : R e m a r q u e . -*=On emploie souvent la tournure suivante pour exprimer le désir : â oua as innan et a oui as innan , ô qui à lui ayant dit (c'est-à-dire : plût à Dieu que quelqu'un lui ait dit). a oui il imelan, ô qui à moi ayanL indiqué (c'est-à- dire : plût à Dieu que quelqu'un m’indique, m'ait î indiqué). De l ’Infinitif L/infînitif français se rend généralement, en kabyle, par le futur. . Exemp les : Je veüx écrire. ' ’ b f i f ad’arouf (je veux j'écrirai). Il ne sait pas écrire. our issin ara ad’iarou (il ne sait pas il écrira). Dis à ton frère d'écrire demain. ‘ in as igma k ad'iarou azekka (dis à ton frère il écrira demain). Às-tu une maison à vendre? fou r ck akhkham al zenzedh (as-tu une maison, tu la vendras). — 190 — http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=