A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

— 187 — INFINITIF Dis à ton frère de venir demain, in as igma k ad ias azekka. Il sait lire, mais il ne sait pas écrire, issin ad’ir’er our issin ara ad’iarou. Lorsqu'on veut indiquer ridée du présent actuel, on doit employer la forme d’habitude précédée de Tadverbe d’a. (Voir pag*e 123,) ‘ Temps relatifs Les temps relatifs s'exprimant en français par Yimpar- fait, le plus-que-parfait, le futur passé , se rendent, en kabyle, par le verbe ili, être, exister, suivi du verbe d'action ou d'état, employé avec l'adverbe d'a} et mis à la forme d'habitude pour l'imparfait. Pour le plus-que-parfait, c'est l'aoriste du verbe que l'on emploie. Lorsque le verbe d'action ou d'état se rapporte à un temps futur, le verbe ili est toujours précédé de la parti­ cule ad\ Il est à remarquer que, dans ces temps relatifs , le verbe i l i , être, exister, exprime d’une manière absolue et verbale Vidée de Vexistence, et qu-e le verbe d'action ou d'état qui le suit n’a d’autre valeur que celle d’un participe déter­ minant la manière dont le sujet existe. Ainsi, notre expression, par exemple : j'écrivais quand il est venu, se tournera en kabyle : f existais f écris . . . (c'est-à-dire j ’existais écrivant ) . http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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