A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

— 1-83 — Le son A, qui se trouve à la dernière syllabe de l'aoriste des verbes dont nous avons parlé (pages 107 et 108), se change en 1 lorsque ces verbes sont employés avec la négation. * Exemples : our iouri ara , il n'a pas écrit, et non : our ioura ara , oitr sâin ara , ils n’ont pas, et non : our sâan ara . our oufint ara, elles n’ont pas trouvé, et non : our oufant ara . achou illan achou our nelli, qu’y a-t-il, que n'y a-t-il pas? et non : ournella . Les verbes dont il a été question page 110, qui prennent' le son A à toutes les personnes de l ’aoriste, conservent ce son avec la négation. Exemples : our ioitala ara , il n'a pas regardé. our ouatant ara , elles n’ont pas regardé. our nâdda ara , nous ne sommes pas ¡passés. La négation agit môme sur le verbe à l’aoriste. On pourra remarquer que beaucoup de verbes introduisent le son I avant la dernière articulation, dans les^ proposi­ tions négatives. * Exemple : . our iouk'k'im ara, il n’a pas fait, ' et non : our iouk'k'cm ara . Nous avons déjà eu occasion de faire observer que la particule our de la négation attirait à elle TN final du participe présent. Cette propriété d’attraction, qui n’est http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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