A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

Quelquefois le mot ara se supprime, comme en français le mot pas. Exemples : ik’k'im d’a itserou our ithets our isess. Il reste, il pleure, il ne mange ni ne boit. achou illan achou our nelli. Quoi étant? quoi n'étant pas? (qu’y a-t-il, que n’y a-t-il pas?) ouin our nezmir , ' ' Celui ne pouvant pas (celui qui ne peut pas). Les Kabyles emploient très souvent les mots oülach, oulah, avec la signification de : il n'y a pas, rien, non. Exemples : oulach four es akhkharn. Il n’y a pas chez lui Je maison ( iln ’a pas de maison). oulah four na f iàoiuVioucn . i' Il n'y a pas chez nous de chevaux (nous n’avons pas de chevaux). four ek id'rimen oulach fo u r i . oulach . ’ As-tu de l’argent? je n’en ai pas. Non. f our ouen kera b ouarrach oulah. Avez-vous chose d’enfants? * Non. " (Avez-vous des enfants ? — Non.) On a vu déjà que l'aoriste des formes d’habitude est toujours employé pour exprimer le futur dans les propo­ sitions négatives. (Voir page 122.) C’est aussi l'impératif des formes d'habitude qui s’emploie avec la négation. (Voir page 123.) — 182 — http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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