A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

— 170 — En général, les formes passives sont assez rarement employées; on se sert plus volontiers de* l'actif, comme nous venons de le dire, ou d’une tournure analogue à notre manière de dire : on Ta fait, pour il a été fait ; on Ta tué, pour il a été tué, etc. Ainsi, au lieu de dire : ;«• - » r * argaz agi itsouner’ idhelli * Cet homme a été tué hier. thabrats agi thetsour’er d'i souk \ ' Cette lettre a été lue au marché. On dira plutôt : argaz agi n fan t idheUi . Cet homme, ils ont tué lui hier. thabrats agi r ’eran Is d’i souk. Cette lettre, ils ont lu elle au marché. Ou bien : n fan argaz agi idhelli . ' Ils ont tué cet homme hier, i c feran thabrats agi d'i soük\ Ils ont lu cette lettre au marché. . Notre pronom on se rend par la troisième personne du pluriel du verbe. Exemples : zeran t% on Ta vu (ils ont vu lui). cfëk’aren, on dit (ils disent). Manière de rendre l’idée représentée * par notre verbe réfléchi Pour exprimer ridée représentée par notre verbe réflé­ chi, lorsqu'il a réellement la signification que* son nom http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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