A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

— 1G9 — L'idée d*action, exprimée en français par ic participe présent, se rend ordinairement, en kabyle, par la forme d'habitude précédée de d’rt. Exemples : Il m'a trouvé écrivant. — Tournez : il a trouvé moi Récris. ioufa i (Va t s a r o n r ou bien : ioufa % cllif (Va Isarouf, il a trouvé moi j'étais j'écris (j’écrivais). Je l'ai vu jouant. — Tournez : j'ai vu lui il joue. zcrif th (ïa itsourar. ' Manière de rendre l’idée passive L’idée passive peut se rendre par l'une des formes dérivées 2, 3 ou 4 dont nous avons parlé. (Voir le tableau n° I , page 112.) Mais souvent aussi, les Kabyles emploient le verbe primitif pour ^exprimer cette idée. Ainsi, au lieu de dire : ilia itsouarez lamani ilsouahrou. Il était, il a été attaché, mais il a été lâché. our th oufin ara ilia itsouaffcr . Ils ne l’ont pas trouvé, il existait, il a été caché. kiiab agi itsouarou se thk’ebaüith. Ce livre a été écrit en kabyle. Ils diront : ilia iUouarcz lamani ibra. R existait, il a été attaché, mais il a lâché. our th oufin ara ilia iffer . Ils ne l'ont pas trouvé, il existait, il a caché. kitab agi iouva se ihk7cbailith. Ce livre a écrit en kabyle. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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