A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

f a izenzen, devant vendre; de f a izm z7 il vendra. f a imcnfen, devant combattre; de f a imenef, il ^ combattra. f a ismenr’en, devant faire combattre ; de f a ismenr , il fera combattre. f a üsouaroun , devant être écrit ; de f a itsouarou , il sera écrit. Ces deux participes sont invariables : ils ne prennent ni le th préfixe, signe du féminin, ni les terminaisons du pluriel Exemples : argaz enni üh in fan . L'homme lequel ayant tué lui (l'homme qui Fa tué). argaz cnni ils in fan . L'homme lequel ayant tué elle (l’homme qui l'a tuée). argaz enni ithen in fan . L'homme lequel ayant tué eux (l'hommequi les a tués). irgazen enni ith t in fan . Les hommes lesquels ayant tué lui (les hommes qui l'ont tué). irgazen enni ithen in f a n . Les hommes lesquels ayant tué eux (les hommes qui les ont tués). thamel’t'outh enni üh in fan . La femme laquelle ayant tué lui (la femme qui Fa tué). (1) Dans le dialecte des Touareg, les participes prennent les1genres et les nombres. C'est une des différences les plus essentielles des deux dialectes. On retrouve, en kabyle, des traces de participes au pluriel ; ainsi, on dit : enni id/ien, un autre, c.-à-d. : lequel étant différent, et enni idfienïn, d’autres, c.-à-d. : lesquels étant différents. (Voir page 78.) Chez les Touareg, on djt : oua idhen, yn autre j qi ^ l idhçnin, d’autres. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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