A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

- XIX - Cet étal de choses ne saurait se prolonger, et les officiers, chargés du commandement des populations kabyles recon­ naissent, plus que personne,, l ’intérêt qu'il y aurait, pour eux et pour le bien de tous, à pouvoir communiquer directement avec leurs administrés et à traiter leurs affaires sans intermédiaires. Mais les moyens d'étude manquent, et la pratique seule et sans guide offre des difficultés qui découragent quelquefois, dès le début, les plus studieux. Ce genre de travail exige, d’ailleurs, plus de temps que ne peuvent généralement lui en consacrer des officiers absorbés par les détails journaliers d'un ser­ vice souvent pénible. Le Gouvernement, justement préoccupé des avantages que devait présenter un jour, au point de vue pratique, la connaissance de la langue berbère, avait, depuis long­ temps, pënsé a en faciliter l’étude à ses fonctionnaires. ‘Une décision du Ministre de la guerre, en date du 22 avril 1842, arrêta la formation d'une commission chargée de la rédaction d'un dictionnaire et d’une grammaire de la langue berbère. Cette commission était composée de la manière suivante : M. le chevalier Amédée Jaubekt, pair de France, membre de l'Institut, président ; M, J,-U. D elà porte père, ancien consul du gouverne­ ment du roi, à Mogador ; ■ M. E, d e N i ' lly , secrétaire-interprète attaché au Minis­ tère de la guerre (division de l'Algérie) ; http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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