A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

EXEMPLES DES FORMES DÉRIVÉES W . FORME DÉRIVÉE r a d i c a l l re forme. - i - ( S préfixe ) (N° 1 du tableau n° 1, page 112) ♦ , Idée transitive ■t sali i2), faire monter . ali, mon t e r . sers , faire de s cendr e , ers , descendre. . 1 placer. saouki , faire s ' éve i l l e r , aouki , s ’ éve i l l er . I - révei l ler . ■ saoggad \ faire craindre, aoggad', craindre. ef frayer. zizzel , faire courir. azzel , cour i r . sid’er, faire descendre. ad'er , descendre. (1) Toutes ces formes dérivées se retrouvent, chez les Touareg, avec de légères morii ficalions dans les signes ; la réciprocité est souvent caractérisée par ENM, au lieu de M seulement. Tsou devient tou, les 4f et 5f formes n'en forment qu’une, ayant pour signe T préfixe. J ’ai, de * plus, constaté dans ce dialecte une forme qui ne paraît plus exister en kabyle ; elle a pour signe T affixe. et indique lJidée de devenir, par exemple : erser\ être riche ; erâer’et, devenir riche. (2) On se rappelle que, pour énoncer le verbe kabyle d'une manière plus simple, nous nous servons de la 2e personne de l ’impératif., comme on emploie en français l ’infinitif. Nous devons faire observer, néanmoins, que ces impératifs, présentés dans les listes ci-dessous comme bases de la conjugaison des verbes, ne1sont pas tous usités dans la pratique.- ! http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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