A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

■ ' 4e forme . — ( ts préfixe) " * ■ * r ■ 9 La 4e forme indique quelquefois aussi ridée passive. Un certain nombre de verbes primitifs prennent indiffé­ remment cette forme ou la précédente, pourvu toutefois que ces verbes aient une forme d’habitude différente, et qu’il ne puisse y avoir de confusion. (Voir le tableau n° 1, page 112.) t Ainsi, ron dit également : ilselch et itsouatch , il a été mangé, de elch) manger, dont la forme d'habitude est thets. itsenk’ech et itsouank’ech, il a été pioché, de cnk’cch, ■ ? piocher, dont la forme d’habitude est nek’k’ech . itsezgd et itsouazgel, il a été manqué, de ezgel , man­ quer, dont la forme d’habitude est zeggeL g . ilsegzem et itsouagzem , il a été coupé, de egzcm, > couper, dont la forme d'habitude est gezzem. . t I I I . — Idée d'habitude L’idée d’habitude est celle qui s'exprime le plus souvent en kabyle. Ses formes sont nombreuses ; tous les verbes • primitifs ou dérivés ,, dont le sens peut admettre l ’idée d’habitude, ont une forme pour la représenter. Il est aussi nécessaire de connaître ces formes que les verbes mêmes auxquels elles s'appliquent; car, sans cette connaissance, il est impossible de rendre toutes les modifications de la pensée que le verbe est destiné à exprimer. Il est à remarquer, en effet, que l'aoriste des formes d habitude est toujours employé pour exprimer le futur dans les propositions négatives. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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