A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

oufrik agi ad’imzel ass ne temezlioulh b ouakrareh. Ce mouton sera égorgé le jour de l’égorgement des moutons (fête des sacrifices). irgazen enni mâabaren mier’dhalen . Les hommes lesquels ayant lutté se sont renversés réciproquement. (Les hommes qui luttaient se sont renversés réciproquement.) ath Fraoussen d'cith IVoubri menfen. Les Beni Fraoussen et I.es Beni R’oubri se sont tués réciproquement (ont combattu). mi ennoufen miargamen am thoulaouin. Lorsque ils se sont battus, ils se sont insultés récipro­ quement, comme des femmes, ‘ 3e f o r m e . — ( tsou préfixe) i La troisième forme, qui s'obtient en plaçant tsou devant le radical, exprime l ’idée passive exclusivement. Exemples : itsouaf , il a été trouvé, de af, trouver. itsouaf, il a été pris, — a f , prendre. itsouarou, il a été écrit, — arou , écrire. itsouaker , il a été volé, — aker, voler. La voyelle brève qui commence beaucoup de verbes primitifs, comme etch, manger; effer, cacher; ebrou , lâcher, se change par euphonie en A, à la 3eforme. * Comme dans la forme transitive, quelques verbes com­ mençant par le son A changent ce son en I à la 3e forme-, comme tsouirez, être attaché, de (irez, attacher, http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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