A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

Ces mots se placent ordinairement après le nom que l’on veut qualifier. On dit, par exemple : $ eJ’ai un cheval noir. $ r’our i aàoud’iou berrik. J’ai un cheval, il est noir. ( ou : r’our i aâoud’iou d' aberkan. J’ai un cheval, c’est un noir. J’ai acheté une grande maison. our’er’ akhkham mouk’k’er. J’ai acheté une maison, elle est grande. 011 •: our’er' akhkham d’ amek’k’erûn. J’ai acheté une maison, c’eut une grande. « r Ta femme est jolie. ' ’ ’ thamet’l’outh ik thcziin. La femme de toi est jolie, ou : Ihamel’t’oulh ik ettouziint. La femme de toi, c’est une jolie. ¡1 11 Il a vendu des bœufs rouges. izenz izgaren zouggar'ith . 1 a vendu des bœufs, ils sont rouges, ou : izenz Azgaven d’ izouggafen . Il a vendu des bœufs, ce sont des rouges. ' 94 — nombre analogues à ceux des adjectifs dans les autres langues, n'ont rien, au contraire, qui les distingue des autres substantifs. Les verbes employés pour exprimer une qualification portent tous les indices de leur nature et s’accordent avec leurs sujets, suivant la règle générale. Ces considérations nous portent à établir qu’il n’y a point, chez les Kabyles, de formes spéciales pour les adjectifs. Les Touareg n’employant pas là particule d*avec le sens confirmatii que lui donnent les Kabyles, l ’absence d ’adjectifs est encore plus évidente dans leur langue. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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