A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

thimed’inin Ledzer Stamboul ■ i Les villes cTAlger et de Constantinople, ce sont des cltimek1 k1 eranin. grandes (les villes d’Alger et de Constantinople sont grandes). anoua . ai thour’edh ? d’ aâoud’iou aberkan * * Lequel tu as acheté ? c’est le cheval le noir nef d’amellal. . ou c’est le blanc? (lequel às-tu acheté? le cheval noir ou le blanc ?) ' ellan lletha irgazen -d’ imeddoukal. * Existaient trois hommes, c’étaient des amis (il y avait trois hommes amis). ad ’ nek f a Ih isoufer’en , C’est moi devant faire sortir lui (c’est moi qui le ferai sortir). nek d’ ameçzian, ketch d ’ amek’k’eran . Moi, c'est un petit; toi, c’est un grand (je suis petit et tu es grand). De la Qualification et de l'Adjectif L’expression qualificative se forme, en kabyle, soit généralement au moyen d’un verbe, soit aussi quelque­ fois par certains noms qui joignent à l’idée abstraite d’un être celle _d’une qualité, d’une couleur, etc., comme, amek’k’eran, un grand, aberkan , un noir, etc.(1) fl)’ Quelques personnes ont cru jusqu’à présent que le cl* (qui se change en t devant les noms féminins) est un indice caractéristique des adjectifs. Ce cl\étant bien réellement une particule dont on a vu plus haut les diverses applications, n’appartient pas spécialement aux noms qualificatifs, qui, loin d’avoir, en kabyle, les signes de genre ou de http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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