A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

— 91 — La particule d' Ou ad* se place encore devant te second complément des verbes exprimant l'idée de faire devenir , rendre, placer , considérer comme , etc . Exemples : aman itsarran amfar d’ ilemzi, l'eau rendant le vieillard jeune homme. erran t d7agellid\ ils ont rendu lui roi (ils l’ont fait roi). iâoudd ilh d’ ameddakoul is, il croyait lui Y ami de lui (il le croyait son ami). •f our tsafra ara âd’aoii ik d’ ameddakoul , ne rends pas ton ennemi ami (ne le lie pas d'amitié avec ton ennemi). * *. * La particule ad ’ ou d 'sert aussi à lier deux noms et fait ainsi fonction de conjonction ; on peut, dans ce cas, la traduire par eL " Exemples : agerfiou d7oubarer\ Le corbeau et le renard* azgar d’ iizem . ' Le bœuf et le lion. argaz a temet’t’outh is . » . Le mari et la femme de lui. i Exemples des diverses applications de ad* ou d * : nek d’argaz ne tcmeVt’outh agi . Moi, c’est le mari de cette femme-ci (c’est moi qui suisle mari de cette femme). * thagi ettamet’t’outh b ourgaz agi . Celle-ci, c’est la femme de cet homme (c’est celle-ci qui est la femme de cet homme). ï http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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