A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

Avec les noms, la particule d’ ou ad prend le sens confirmatif de ai et r’a, et signifie c’est. Elle sert, dans une proposition nominale, à séparer l’attribut du sujet. Exemples' : ouagi, d’ ascrd’oun enni itsouakercn. Celui-ci, c’est l>e mület lequel ayant été volé (celui-ci, c’est le mulet qui a été volé). nelsa, d’ agellid’ en lemourlh agi. Lui, c’est le roi de ce pays - ci. baba s d’ amek’k’eran. Le père de lui, c’est un grand. baba s d’ amek’k’eran en taddarth agi. Le père de lui, c’est le grand (le chef) de ce village-ci. anoua iouk'k’emen ouagi ? ad'nek, d’kelch. Qui ayant fait ceci? c’est moi, c’est toi. Ledzer ettamd’int thamek’k’erant. Alger, c’est une ville grande (Alger est une grande ville).' ' thamd’int Ledzer ettamek’k’erant. La ville d’Alger, c’est une grande (la ville d’Alger est grande). - . - 88 - -I l_" Le d’ s’emploie aussi devant les mots qualificatifs se rapportant à des noms indéterminés qui ne sont pas au génitif, au datif, ni à l’ablatif. Exemples : saif akhkham df amelik’eran . J'ai une maison, c’est une grande (j'ai une grande maison). http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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